A l’école du CEP : La culture de RIZ (Oryza sativa)
22 août 2022Importance de la culture
Le riz sert à la consommation directe. Il est riche en glucides, et contient les vitamines B et E, le phosphore et les cendres. Il est cependant pauvre en protéine, lipide, cellulose, fer et calcium. Il sert aussi à d’autres usages, notamment la fabrication de semoule, la préparation de bière ou
d’amidon. La paille est utilisée en alimentation animale. Après usinage, le son de riz est un aliment intéressant pour le bétail.
Le sol
Quel type de sol convient pour la culture de riz ?
Le riz n’est pas exigeant en ce qui concerne les sols. Il supporte un excès d’humidité. En culture sèche, il préfère toutefois un sol riche, meuble limoneux à limono-argileux. Les meilleurs sols à riz contiennent de 50 à 70 % d’argile retenant de grandes quantités d’eau sans se tasser.
Eviter de semer le riz dans un sol sablonneux ou filtrant qui se dessèche rapidement
A quelle période doit-on semer le riz ?
A. Il est recommandé de semer le riz au retour de la pluie (deux ou trois
grandes pluies).
Semer de sorte que la récolte ait lieu en saison sèche
Éviter des semis tardifs à la base des rendements faibles.
B. Pépinières : Établies à proximité de la rizière, les pépinières doivent être propres, très soigneusement ameublies en surface, bien fumées.
- Repiquage : La durée de séjour en pépinière a une influence déterminante sur les rendements ultérieures.
Les plants bons à repiquer sont arrachés, lavés, habillés et repiqués le jour même ou dans les 48 heures au maximum par touffes de 1 à 2 plants suivant la fertilité du sol.
Semis
Le semis doit être fait en ligne (facilite le sarclage, le contrôle, les épurations) aux écartements de 30 cm dans la ligne et 40 cm entre les lignes pour le riz pluvial et 20 cm fois 15 cm pour le riz irrigué.
La quantité des semences par hectare : 60 kg pour le riz pluvial et 20 kg pour le riz irrigué.
Semer 2 à 4 graines par poquet à une profondeur variant de 3 à 5 cm.
Les lignes de culture doivent être orientées dans le sens perpendiculaire de la pente afin d’éviter l’érosion.
En culture irriguée, il faut disposer d’assez d’eau pour que le sol puisse être submergé jusqu’à la maturation. Ces besoins sont très variables, l’ordre de grandeur est de 12 000 à 20 000 m3/ha/an. Les fortes pluies sont nuisibles à l’épiaison et en période de moisson.
Récolte
La récolte doit se faire au moment qui procure le rendement le plus élevé et aussi la meilleure qualité des graines.
La récolte ne doit être ni trop précoce, ni trop tardive. Une récolte précoce aura comme conséquences des semences mal remplies, la présence de grains verts, ou des semences trop humides difficiles à battre
Une récolte tardive, aura comme résultat de provoquer des pertes par la verse. En général, la récolte se fait quand les 2/3 de la partie supérieure de la panicule ont la couleur brune, les 3/4 des panicules sont jaunes et le taux d’humidité des grains est entre 19 et 22%. La récolte se fait en fauchant les panicules qu’on sèche jusqu’à poids constant (12 – 14 %
d’humidité).
Les rendements en culture pluvial sont de l’ordre de 700 à 1200 kg/ha et plus en cultures irriguées.
Conservation et stockage des semences
Une fois récoltée, les semences de riz doivent être bien séchées et conservées pour la prochaine utilisation.
Garder les semences dans des sacs ou récipients propres dans un endroit sec.
Placer les sacs sur une étagère pour permettre à l’air de circuler autour des sacs. Ne pas placer les sacs contre les murs.
Variétés distribuées par l’AFPDE : Riz paddy Rukarama.