Apprentissage aux métiers, un beau coup d’éclat pour de nombreuses filles et femmes désœuvrées.
16 juillet 2024On n’insistera jamais sur l’importance de l’apprentissage aux métiers en faveurs de filles et femmes désœuvrées; parce que de nombreuses personnes en République démocratique du Congo, parmi lesquelles les femmes, ont besoin d’une assistance humanitaire en raison de la conjugaison d’une multitude de facteurs, notamment les conflits et guerres à répétition, les inondations, les violations des droits humains, les épidémies et l’extrême pauvreté dû au manque d’opportunités d’emploi ou d’exercer une activité génératrice de revenu.
Ces crises qui frappent les femmes soulignent à quel point il est essentiel de répondre aux besoins immédiats tout en investissant dans les services de base pouvant contribuer à leur épanouissement et à leur autonomisation effective.
Le Centre de formation professionnel ‘’Tulizo’’ comble un besoin important.
C’est à partir de la promotion de ces catégories des femmes que le centre de formation professionnel Tulizo est né. Situé dans le quartier Kilibula commune de Kalundu dans la mairie d’Uvira, ce centre accueille chaque année une dizaine de filles et femmes. Puisque ce centre organise des séries de formation aux métiers passant de la coupe et couture à la fabrication des paniers et de l’autonomisation financière par l’octroi des crédits à travers les associations villageoises d’épargne et de crédits, il se crée une belle synergie entre les femmes et filles. On constate l’innovation dans la confection des habits et dans la créativité des paniers et autres objets.
A titre d’exemple, voici un témoignage qui reflète bien l’opinion générale des participantes à ces formations. « Je suis une maman à la maison qui s’occupait de toute la famille et le centre Tulizo m’a donné l’occasion de me former et d’apprendre sur un métier, mais aussi de me faire socialiser avec d’autres femmes. J’ai eu de nombreuses connaissances durant mon passage au centre Tulizo. Aujourd’hui je dispose d’un atelier de couture où je tire les sources de me revenu pour subvenir aux besoins de ma famille. J’aimerais dire un gros MERCI aux formatrices qui font un excellent travail pour aider les femmes et filles désœuvrées » a déclaré Irène Nyota.
Tout comme ses collègues, Thérèse BASILELA n’est pas insensible face à de si beaux témoignages. « C’est un signe, dit-elle, que nous comblons un besoin important dans la mairie d’Uvira et que notre présence est appréciée ».