Une formation sur les pertes après récolte et leur prévention au profit de quelques ménages producteurs agricoles et personnels AFPDE.
25 avril 2022Les pertes après récolte, qui privent les populations des pays en développement d’une partie substantielle de leur production agricole, sont un facteur d’aggravation de la faim, mais la formation des paysans et des investissements appropriés permettrait de réduire considérablement ces pertes, selon l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).
C’est dans cette optique que l’association des femmes pour la promotion et le développement endogène (AFPDE) a lancé une formation sur les pertes après récolte au profit de 36 agriculteurs membres des organisations paysannes en territoire d’Uvira.
Dans son exposé, le facilitateur de cet atelier a indiqué que les pertes après récolte sont provoquées notamment par des récoltes intervenues avant la pleine maturité de la plante ou une exposition excessive aux pluies, aux sécheresses, aux températures extrêmes ou encore la contamination par des microorganismes ou des dégâts physiques qui réduisent la valeur des produits.
Les cultures perdent aussi de leur valeur du fait notamment de l’utilisation d’outils inappropriés, de la contamination chimique ou d’une mauvaise manipulation durant les phases de la récolte, du chargement, de l’emballage et du transport.
Les participants ont indiqué que les pertes contribuent à la hausse des prix en privant les marchés d’une partie des approvisionnements. Et souvent elles sont liées au problème des installations de stockage inadéquates et peu sûres dans beaucoup de villages du territoire d’Uvira.
Pour AFPDE et son partenaire financier BMZ et Action Medeor, cette formation permettra de réduire les pertes qui se produisent souvent du fait des pratiques erronées de manipulation et de transport des récoltes.
A noter aussi que AFPDE grâce au financement du BMZ et Action Medeor construisent des infrastructures agricoles dans les villages de Kiliba, Sange et Luvungi. Ces infrastructures en cours de construction sont constituées des dépôts de stockage, abris pour des moulins de transformation de manioc, maïs et riz et des clés de séchage.